Collectif pour la délivrance des papiers de Drita Kurtsmajlaj

Place de la Comédie, Bordeaux

Vendredi 15 février 2019

Reportage : "Drita aimerait être tranquille" 22 minutes 07

Aujourd'hui Drita Kurtsmajlaj risque d'être expulsée malgré plus de 4 années à se reconstruire en France. Collectif pour Drita; Soirée d'intégration place de la Comédie à Bordeaux. Avec les interventions de citoyens, de responsables associatifs, de personnalités politiques : Gérard Clabé / Loïc Prud'homme / Emmanuelle Ajon / Edwige Lucbernet / Brigitte Lopez / Jean-Claude Guicheney / André Roseinweg / Justine Adenis / Philippe Mora / Mamadou Niang / Vincent Feltesse / Brigitte Benayoun, etc.

Court-métrage : "Sans papier, Drita ne peut s'exprimer" 2 minutes 18

Aujourd’hui DRITA KURTSMAJLAJ ne peut s’exprimer ! Sans papier, elle risque d’être renvoyé en Albanie, voire même d’être tuée dans son village, selon le témoignage du Maire. Le Préfet de la Gironde, Monsieur Didier Lallement estime que les circonstances ne permettent pas de conclure que DRITA est particulièrement insérée dans la société française.

 

Pourtant depuis bientôt 5 ans, elle a un réseau d’amis, de contacts français plus étendu que la plupart d’entre nous. Elle est au cœur du réseau de solidarité aux plus démunis de la Métropole bordelaise. Elle travaille aux côtés de très nombreuses structures de Bordeaux qui viennent en aide aux personnes en difficulté afin de trouver des hébergements, réunir des dons, organiser des repas solidaires et effectuer des traductions.

 

DRITA est connue personnellement par de très nombreux hommes et femmes, élus de tous bords politiques : Conseillers municipaux, Conseillers départementaux, Conseillers régionaux, Maires, Députés, Sénateurs, ancien et ancienne ministres.

 

La plupart la reconnaissent et la saluent s’ils la croisent dans la rue. DRITA fut sollicitée et même assermentée afin d’effectuer des traductions au Tribunal, à l’Hôpital, en prison, à l’Hôtel de Police, à l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides. La République française a utilisé DRITA bénévolement.

 

Et aujourd’hui, l’État français à travers son Préfet de région Nouvelle-Aquitaine, préfet de la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest, préfet de la Gironde, Monsieur Didier Lallement, considère que DRITA n’est pas particulièrement insérée. Que faut-il de plus Monsieur le Président de la République ?