Célèbre pour sa légende, le vallon du Puits d’Enfer représente une zone d’intérêt écologique dont l’intérêt biologique est majeur du fait de la présence d’espèces rares : végétation boisée dominante, flore très diversifiée, quatre courants floristiques peuvent être observés : atlantique, bord de cours d’eau, subméditerranéen et submontagnard. Vous y aurez une vue panoramique sur le fossé d’effondrement de Saint-Maixent et plus largement sur le paysage. Vous y accéderez par une petite route grimpante et escarpée (R.D. 121) reliant Saint-Maixent à Fomperron. Avant d’arriver à Exireuil, sur votre droite (en venant de Saint-Maixent), le chemin du Puits d’Enfer vous emmènera au point d’entrée des parcours pédestres. Un vaste parking et un point de vue imprenable sur la vallée vous attendent. Vous trouverez sur place une aire de pique nique.
Source : Tourisme Deux-Sèvres
Un brave paysan d’Exireuil possédant des prairies à Nanteuil vint, un dimanche matin, jeter un coup d’œil, juste avant la messe, sur le champ qu’il avait fauché la veille. L’herbe était belle et bien sèche ; elle serait d’un bon profit pour ses bêtes et pour la vente. Mais voici qu’à l’horizon paraît un petit nuage noir présageant l’orage. C’était le dimanche, le jour du Seigneur. Allait-il perdre toute la récompense de son travail ? Non, c’était impossible ! Alors, le voici revenant en hâte à l’écurie et attelant ses bœufs. Or, à cette époque, pour aller de sa ferme à son pâturage, il fallait traverser le ruisseau du Puits d’Enfer, au-dessus de la chute et les eaux étaient encore grandes. Le voyage aller se passa fort bien ; le chargement aussi. Au retour, le soleil qui avait disparu n’ayant pu sécher toutes les gouttes d’eau sur les rochers, l’un des bœufs glissa, entraînant l’autre animal, la charrette, la récolte et le brave paysan. Le tout tomba dans le Puits d’Enfer et personne ne les revit jamais.
Source : Tourisme Deux-Sèvres